Que dit la loi sur l’identification des chats et des chiens en France ?
L’identification des animaux domestiques, qu’il s’agisse de chats ou de chiens, est encadrée par la loi française. Elle est obligatoire pour ces deux catégories d’animaux, mais à des conditions légèrement différentes selon les cas.
Pour les chiens : des règles strictes depuis 1999
Depuis le 6 janvier 1999, tous les chiens de plus de 4 mois doivent obligatoirement être identifiés, qu’ils soient acquis, donnés ou vendus. Cette obligation concerne également les chiens amenés à quitter leur territoire d’origine (exportation ou voyage à l’étranger).
En effet, l’identification d’un chien sert avant tout à permettre de retrouver son propriétaire en cas de perte ou de vol. Elle est également indispensable pour des mesures sanitaires, notamment lorsqu’il s’agit de vérifier le statut vaccinal de l’animal contre des maladies comme la rage.
Les races dites "dangereuses" (par exemple les chiens de catégories 1 et 2) font l’objet d’une surveillance particulière et doivent impérativement être identifiées pour répondre à la législation.
Pour les chats : une loi encore méconnue
Contrairement à une idée reçue, les chats doivent aussi être identifiés. Depuis le 1er janvier 2012, cette règle s’applique à tout chat âgé de plus de 7 mois, qu’il soit né, vendu ou donné en France.
Malheureusement, cette prescription demeure méconnue et, selon une enquête menée en 2021, moins de 40 % des chats seraient aujourd’hui identifiés en France (source : I-CAD, l'organisme qui centralise les données d’identification). Ce chiffre est alarmant quand on sait que l’identification est primordiale pour lutter contre l’abandon des animaux et faciliter leur prise en charge en cas de perte.